Le
Tramway Touristique de Saint-Trojan
Plus connu sous le nom « Le p'tit Train de St-Trojan ».
- CONSIDERATIONS GENERALES -
L'ILE d'OLERON, la plus grande île française après
la Corse, s'étire du Sud au Nord face à l'embouchure de la
Charente.
Elle possède un charme tout particulier, comme une
belle métisse qui, fruit du mélange de caractères très
tranchés, les reproduit harmonieusement en les
adoucissant.
La rude austérité des îles bretonnes est ici
tempérée par des influences déjà méridionales. Ainsi face
à l'océan, le charmant petit port de pêche de La Cotinière,
très animé à l'heure de la criée au poisson, rappelle
encore Concarneau ou Bénodet, alors qu'un peu plus au Sud
de longues grèves fines, des forêts de pins maritimes,
composent un paysage typiquement landais.
Très voisine de la côte, sous l'influence directe du
Gulf Stream, l'île bénéficie d'un micro climat
exceptionnel qui a particulièrement attiré l'attention des
météorologistes.
Bien aérée par la brise, avec peu de pluies et
beaucoup de soleil, les écarts de température y sont
considérablement amortis par rapport aux autres régions.
En février, les mimosas fleurissent et, en plein
été, la chaleur n'est jamais torride. La vigne y donne les
meilleurs rendements connus et produit notamment un vin
blanc de table qui accompagne merveilleusement les huîtres
de Marennes cultivées tout près.
La côte Est, face au continent, à l'abri de la houle
atlantique, offre des plans d'eaux très favorables à
l'évolution des petits yachts de plaisance et à
tous les loisirs nautiques. Sur le littoral Ouest, les
vagues déferlent et apportent joie et santé aux baigneurs
qui s'ébrouent dans leurs rouleaux.
Avec la vogue croissante des bains de mer et
l'élargissement des congés, l'ILE d'OLERON ne pouvait
manquer d'attirer une clientèle essentiellement familiale,
très fidèle et chaque année plus étendue.
Pour faire face à cette vocation touristique,
l'équipement est encore très sommaire. Les grandes
stations proches comme Royan, La Baule, Les Sables d'Olonne,
ne suffisent plus pour répondre à 1'afflux des vacanciers
et des touristes.
D'ores et déjà, le Comité d'expansion touristique de
la Charente-Maritime cherche à favoriser l'équipement de
l'ILE d'OLERON. Le premier résultat tangible est la mise
en chantier d'un grand pont routier rattachant l'Ile à la
terre, destiné à remplacer les bacs dont le va et vient
incessant entre Le Château d'Ors et le Chapus ne peut, aux
heures de pointe, éviter une longue attente aux voyageurs
et surtout aux véhicules rangés en files impressionnantes
sur les digues menant aux embarcadères.
Il semble bien que le moment soit venu pour les
économistes et les financiers de réa1iser dans l'île des
investissements fructueux en attendant le boom qui ne
manquera pas de se produire d'ici quelques années.
Les municipalités élues par des marins-laboureurs et
des parqueurs d'huîtres, si estimables soient elles, ne
sont ni outillées, ni préparées pour un tel essor mais
paraissent toutes prêtes à confier le « management » de la
mise en valeur touristique de l'île d'Oléron à des
promoteurs dynamiques, capables de mobiliser les crédits
nécessaires.
Le petit train touristique de Saint-Trojan, proposé
par le médecin de marine Pol GALA est une entreprise,
certes limitée, mais qui rentre parfaitement dans le cadre
des équipements.
Il présentera un double intérêt :
1°/ Ce sera un moyen de
transport reliant le bourg de Saint-Trojan :
- d'abord à la plage de Gatseau, très sûre et très
abritée, orientée au Sud-est, et déjà reliée par une
route, ensuite à la grande côte sauvage, site admirable
mais difficilement accessible jusqu'ici, en épargnant
aux pêcheurs, aux baigneurs et autres touristes un lent
et pénible cheminement à travers les dunes.
2 °/ Ce sera une attraction par son caractère de
jouet un peu. anachronique voir exotique (Far-West) et
par la beauté des sites traversés : forêts, dunes, vues
sur la mer...
Depuis que l'idée a été lancée elle a aussitôt
suscité un grand intérêt pour ne pas dire l'enthousiasme
de toute la région (voir coupures de presse).
Nota : à ce jour nous n'avons pas retrouvé de coupures
de presse de l'époque. Peut-être un jour ?
Une telle entreprise peut constituer en outre une
sorte de tête de pont sur place pour une société qui
aurait des ambitions plus étendues : concession et
équipement de plage, opérations immobilières ; on peut
signaler eut égard. que la commune de SAINT-TROJAN est
disposée à rétrocéder en bloc la concession et
l'exploitation de la plage de Gatseau, les baux des
utilisateurs actuels arrivant à expiration en mai 1962. De
même serait à vendre l'Hôtel de la Forêt ainsi qu'une part
des actions du Casino de St-Trojan.
Estimation de la Fréquentation Touristique
A l'époque 2 types de passages existaient entre le
continent et l'île d'Oléron :
* La Régie des Passages d'eau de La Rochelle assurant un
trafic régulier entre Le Chapus et Ors ; on peut voir
encore les vestiges des embarcadères.
* Des vedettes privées pouvant embarquer pour certaines 2
voitures ou une charette avec son cheval et quelques
passagers en direction du Château ou de St-Trojan, mais
participation conséquente à l'acheminement des estivants.
Quelques données certaines permettent de déterminer
les "limites" de clientèle possible.
Ces données nous ont été fournies par la direction
des passages d'eau concernant le trafic du bac de la Régie
des Passages d'eau entre Le Chapus et Ors.
|
Juillet |
Août |
Septembre |
Année 1959 |
|
|
|
Voyageurs |
164.710 |
236.888 |
81.965 |
Véhicules légers |
7.658 |
11.597 |
5.311 |
Tourismes & Insulaires |
42.521 |
59.082 |
23.294 |
Total |
214.889 |
307.567 |
110.570 |
Année 1960 |
|
|
|
Voyageurs |
192.951 |
246.988 |
87.439 |
Véhicules légers |
7.257 |
9.957 |
4.359 |
Tourismes & utilitaires |
48.626 |
63.198 |
25.275 |
Total |
248.834 |
320.143 |
117.073 |
Année 1961 |
|
|
|
Voyageurs |
203.245 |
264.980 |
98.228 |
Véhicules légers |
7.301 |
9.554 |
4.822 |
Tourismes & utilitaires |
53.528 |
69.308 |
28.945 |
Total |
264.074 |
343.842 |
131.095 |
Année 1962 |
|
|
|
Voyageurs |
227.717 |
287.562 |
123.798 |
Véhicules légers |
6.734 |
9.342 |
5.427 |
Tourisme & insulaires |
60.891 |
77.390 |
36.247 |
Total |
295.342 |
374.294 |
165.472 |
A ce chiffre s'ajoutent les personnes transportées
durant la saison par un service régulier de vedettes :
Le
Chapus — Le Château
Le Chapus — St-Trojan
pour un chiffre moyen de 400 personnes pendant 60 jours
soit 24.000.
Soit un total de 860.000 personnes transportées
durant la saison d'été.
On peut en déduire que durant les mois d'été,
l'ensemble des bateaux amènent dans l'île plus de 350.000
estivants qui viennent passer la journée ou faire un court
séjour.
On peut penser logiquement qu'au moins 70.000
personnes viendront prendre le train au moins une fois
(AR) (un sur cinq).
A ces derniers s'ajouteront les habitués de St-Trojan
qui bénéficient des facilités d'abonnement n'hésiteront
pas à emprunter ce moyen de déplacement.
L'effectif quotidien à la plage de Gatseau étant de
4.000 personnes, très souvent de 6 à 7.000, on peut
admettre que en plus des touristes de passage, on aura
chaque jour 5 à 600 passagers et cela pendant une période
de pointe de 60 jours, soit environ 30.000 personnes.
On peut évaluer à 100.000 le nombre de voyageurs
annuel.
Si nous fixons le billet pour lancer l'affaire à 2,50
NF aller-retour, nous devons avoir dans la saison une
recette de 250.000 NF.
Le prix du billet pourrait être fixé à 2,50 NF pour
les achats par carnets de 10, et à 3.00 NF pour le billet
individuel, ce qui dégagerait une plus-value.
Les enfants de moins de 4 ans ne figurent pas dans les
statistiques de la Régie départementale, ils pourraient
être transportés gratuitement ou à prix réduit.
Durant l'avant saison, l'exploitation pourrait être
chaque dimanche.
****************************
Mes essais de
retrancription par scanner d'un article du journal La
France du 5 septembre 1960 ne donnent pas les résultats
escomptés : le journal est trop vieux et la lecture est
quasiment impossible! Aussi je vous propose de recopier à
l'identique cet article qui est intéressant à
plusieurs titres et qui est en quelque sorte "le coup
d'envoi" du p'tit train de St-Trojan !
Journal "La France" du 5
septembre 1960.
LE PETIT TRAIN FORESTIER DE SAINT-TROJAN:
UNE REALITE PROCHAINE IMPOSEE PAR L'ESSOR TOURISTIQUE DE
LA POINTE SUD DE L'ILE LUMINEUSE.
Nous avons informé nos
lecteurs dans un précédent article (voir La France du 23
août) d'un projet d'implanntation d'une voie ferrée
touristique forestière de 0,60 m à Saint-Trojan, dont la
réalisation est souhaitable pour de multiples raisons qui
imbriquent de façon bébéfique dans l'intérêt général, dans
l'intérêt de notre commune , pour le développement du
tourisme et la protection de nos merveilleux sites (forêt
et dunes de la pointe sud de l'Ile d'oléron).
Nous allons préciser
ci-après quelques avantages dans des domaines essentiels
pour l'avenir du pays, avantages qui montrent bien que
rien n'a été négligé par les auteurs de ce projet de la
plus haute importance, si l'on veut bien considérer tous
ses aspects, non non et seulement touristiques durant la
saison estivale, mais encore et également de grande
utilité publique et de caractère social pendant les autres
périodes hors saison.
Avantages de cette
réalisation. -
Pour le tourisme : Le
promeneur aura un aperçu unique sur la forêt, les plages,
les dunes avec le maximum de confort et, plus encore,
d'agréable plaisir.
Car enfin, on peut
imaginer aisément le succés obtenu auprès des estivants
par ce sympathique moyen de transport, par ce joli petit
train qui nous emménera à travers les magnifiques
sous-bois de la forêtdomaniale goûter aux charmes des
admirables points de vue qui s'étendent du Pertuis de
Maumusson aux dunes de la Grande Côte Sauvage.
L'automobiliste lui-même
délaissera volontiers pour le petit tarin son véhicule
impuissant à le conduire, dans ce cadre enchanteur,
jusqu'à cet horizon unique de la pointe sud de l'île.
Et puis, il y a
l'attrait, la joie de ces belles promenades pour les
enfants, pour leurs parents, pour tout le monde; on se
sent attiré vers ces beaux petits wagons si loin bien
agencés, si coquets. ils demeurent toujours pour beaucoup
d'entre-nous ceux d'une "Belle Epoque" dont le souvenir
reste encore assez puissant de nos jours pout être si
souvent évoquée et, pourquoi pas, revécue.
Cette résurection à St-Trojan
du petit train joli hante sérieusement nos pensées au vu
de cette image (notre photo). Nous l'appelons de tous nos
voeux les plus pressants.
Autre avantages :
protection de la nature.
L'absence d'arrêt en
forêt et au niveau des dunes évitera tout piétinement du
sous-bois et des dégradations . Le chemin fer "canalisera"
les touristes et limitera de ce fait, les allées et
venues.
Pour la commune de
St-Trojan.
Le stationnement au
parking de Gatseau sera sérieusement facilité.
La réalisation de ce
projet permettrait: La desserte d'une zone en pleine
extension, faciliterait la circulation sur la route dite
du Préventorium et décongeqtionnerait la parking de
Gatseau.
De plus, la réalisation
de ce projet créant en quelque sorte en marge de
l'industrie hotelièreune petite industrie, fournira du
travail et des emplois à la main-d'oeuvre locale, ainsi
qu'aux artisans.
Il n'est pas impossible
que pour la saison hivernale, on puisse maintenir un train
léger assurant le transport des écoliers de toute cette
zone. Ainsi cette installation aurait un intérêt public
certain.
Pour les eaux et
forêts.
Comme nous l'avons vu
plus haut, loin d'augmenter les charges nde cette
administration, cette réalisationlui enlèverait au
contraire une sujétion de surveillance, limiterait les
incursions de véhicules en forêt en période creuse d'hiver
pourrait être un appoint précieux pour amener à pied d'oeuvre,
en bordure de mer, les matériaux nécessaires au
renforcement des digues, ou bien à la fixation des
nouvelles dunes en formation dans cette région beaucoup
plus au nord que celle prévue au présent projet.
Mentionnons à ce sujet
qu'une voie ferrée de 0 m. 60 assure un débit de matériel
transporté aussi important qu'un axe routier louurd.
Enfin, le facteur très
imporatnt de sécurité en forêt, la protection contre les
incendies sera étudiée d'une manière approfondie en
collaboration avec les eaux et forêts.
DES CONDITIONS
D'EXPLOITATION ETAYEES
PAR DE
SOLIDES GARANTIES TECHNIQUES.
Des conditions
d'exploitation étayées par de solides garanties
techniques.
Dores et déjà tout a été
prévu pour assurer dans les meilleures conditions
possibles la protection de la forêt et le respect total de
la nature, la conservation des sites et la lutte contre
l'incendie. Des zones pare-feu pourront être établies et
entretenues en bordure de la voie ferrée.
Dans le même ordre
d'idées, des zones clôturées pourront interdire la
circulation de piétons en vue de la protection des dunes
côtières.
En tout état de cause, on
peut être assuré que la réalisation et les conditions
d'exploitation de ce "futur" petit chemin de fer
touristiqueseront étayées par de solides garanties
techniques minutieusement étudiées dans chaque domaine,
nous disent ses promoteursqui entendent mener de front un
double objectif : développement harmonieux du tourisme et
sécurité partout.
Nous reviendrons dans un
nouvel article sur les détails d'organisation et de
fonctionnement que nos lecteurs sont probablement curieux
d'apprendre.
Pour aujourd'hui
éclairons sans tarder la conception même du projet, le
cheminement éventuel de notre petit chemin de fer
forestier.
Le tracé de la
ligne.
Notre cliché est
suffisamment clair pour imager de façon saisissante le
pacours envisagés dont nous avons déjà indiqué l'intérêt
touristique, l'intérêt local, l'intérêt général pour tout
dire.
Quelques lignes de texte
sont cependant nécessaires à la compréhension du dessin:
Le but recherchéétant de faciliter le tourisme dans le
cadre du respect total des sites, il est imporatnt que le
départ se situe à proximité d'une route principale.
La municipalité de St-Trojan,
pressentie pour ce projet, a suggéré de faire le départ du
train d'un point rapproché du bourg que possible, de façon
à assurer une desserte complète du secteur sud.
Sur l'avant projet, le
point de départ se trouve situé au niveau de la
"Sablière", soit à une égale distance (200 m. environ)
des écoles et du Casino, à proximité des zones de
stationnement importants.
Le tracé, suivant le
chemin vicinal n° 3 désservira ainsi: Le camping "Mon
Plaisir" et l'aérium, la maison forestière des Brys, le
préventorium "Lannlongue" .
A partir de ce point, le
tracé suivrait un ancien chemin paralélement à la nounelle
route puis rentrerait en forêt où, après un tracé de 600
m. environ s'infléchirait vers le sud pour atteindre le
bord de mer au fond de la "La Petite Baie".
Suivant ce bord de mer ,
la ligne atteindrait les dunes précédant la "Grande Baie".
Là, redressant sa courbe vers l'ouest, elle utiliserait
comme remblai le faîte d'une ancienne dune bien fixée et
boisée pour gagner la dernière ligne de dunes avant les
dunes littorales.
A partir de cette zone
utilisant le relief naturel, elle monterait sur une sorte
de plateau au sommet de la dune sans nécessiter de travaux
d'infrastructure pouvant créer des siffle-vents.
De ce point de vue
magnifique, le bord de la côte est à une centaine de
mètres auquel on pourrait facilement accéder par un
passage aménagé avec des plaques perforées (genre
d'aviation de campagne).
On remarquera que cet
avant-projet d'implantation comporte des variantes de
trajet 'figurant en gros pointillé sur le plan) permettant
le report éventuel de la ligne d'une part, au nord-est de
la propriété Soudois, d'autre part à un point de
conjonction des "passes forestières" de la zone de Gatseau.
Ainsi, pour la mise au
point du projet définitif, il pourra être tenu -compte
d'un ensemble de considération aussi bien de caractère
utilitaire que touristique.
De même pour la
protection contre les incendies de forêt, on peut
remarquer qu'il a été prévu un ensemble cohérent de zones
"pare-feu" tout au long de la voie ferrée.
Le facteur sécurité est,
comme on le voit, placé au centre des préoccupations
dominantes des auteurs du projet en vue de la sauvegarde
intégrale de notre belle forêt de Saint-Trojan, y compris
les importants semis de pins de la région proche " de la
dune Grise" et de la "Bâlise Noire" région terminus de
l'admirable parcours de notre petit train.
Nous sommes heureux
d'apprendre , en dernière minute, que cet intéressant
projet a reçu partout le plus beinveillant accueil auprès
des autorités administratives intéressées.
Nous lui souhaitons de
prendre vie le plus tôt possible avec tous nos plus vifs
encouragements.
Comme il est dit plus
avant, nous indiquerons à nos lecteurs prochainement, dans
un dernier article, les mesures probables envisagées quant
aux conditions de gestion et d'exploitation de notre petit
train forestier saint-trojanais, réalité de demain, imposé
par l'essort touristique de la pointe sud de l'Ile
lumineuse.
Comme vous pouvez le
constater, il manque donc un dessin de wagon et le plan du
projet : cela viendra dès que j'aurai les bonnes
reproductions.
Par ailleurs j'ai bien
aimé "l'appropriation" du journaliste qui parle "de notre
petit train" !
... J'ai encore beaucoup de choses à raconter ! Merci
d'attendre un peu !
Inondations de 2001
(pluies importantes)
L’hiver 2000/2001 a été particulièrement pluvieux,
entraînant des saturations hydrauliques et des
dysfonctionnements sur notre commune.
En effet, la montée de la nappe phréatique, conjuguée avec
les effluents du lagunage, a inondé tout un secteur de
forêt et notre voie entre les PK 3,6 et PK 3,7 , au droit
de l’entrée du complexe hôtelier Novotel-Thalassotérapie.
Il y a plusieurs décennies un fossé existait pour rejeter
le trop plein à la mer. Ce fossé, qui passait par l’actuel
Centre Lannelongue, a été comblé empêchant toute
évacuation.
Pour pallier à cette absence, la commune a mis en place
une pompe à fort débit (400 m3/h) pour évacuer les eaux
par une canalisation de 500 ml et de 250 m/m de diamètre
dans la mer (photo n°5)
Dés que le niveau a commencé à baisser, nous avons procédé
au démontage de la voie…sous l’eau ! Les employés ont
souffert du froid, le chantier n’était pas facile et
inhabituel !
Enfin nous avons remblayé le ballast sur environ 40 cm et
sur une longueur de 200 ml.
Depuis cette date nous n’avons pas eu de nouvelles
inondations.
Je laisse à votre lecture, l’excellent article de Mr.
James DUPUY, ancien maire, paru dans l’Echo du Mimosa n°
65 de février/mars 2001, qui fait parfaitement la
synthèse.
Un grand merci à la mairie qui a pris les bonnes décisions
au bon moment !
Commentaires sur les photos :
Photo n° 1 : la voie est sous 40 cm d’eau ! La
canalisation d’évacuation est mise en place au dessus de
la voie : il fallait faire vite !
Photo n° 2 : la pompe est dans le puisard creusé pour la
circonstance.
Photo n° 3 : l’avenue du débarquement complètement
immergée dans sa partie basse, nécessite une restauration.
Photo n° 4 : l’avenue du débarquement au droit de Novotel.
Pour accéder à ce dernier, la piste cyclable a tenu lieu
de route !
Photo n° 5 : la canalisation, en activité, arrive dans le
courreau.
Photo n° 6 : l’avenue du débarquement sous un autre
angle.(voir article ci-dessous)
Photo n° 7 : le point de convergence des eaux avec la
pompe immergée. (voir article cidessous)
Photo n° 8 : l’extrémité de la canalisation au repos sur
la plage (voir photo n° 5)
Les premières photos vous montrent la locomotive « les
pieds dans l’eau » !


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